Installation JBoss AS 5

Cette page a été rédigée il y a fort fort longtemps, et n'a pas tellement été mise à jour.

 

Vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise page. Moi, si je devais résumer mon wiki aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres. Des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça n'est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu ; et je dis merci au wiki, je lui dis merci, je chante le wiki, je danse le wiki... je ne suis qu'amour ! Et finalement, quand des gens me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », je leur réponds très simplement que c'est ce goût de l'amour, ce goût donc qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction logicielle... mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi.

JBoss 5.0 est sorti fin 2008. Il est certifié JavaEE 5 et son architecture a été totalement revue. C’est ce dernier point qui explique l’important retard par rapport à ses concurrents. Une version 5.1 est sortie peu de temps après, en mai 2009.

Prérequis

Comme pour JBoss 4.2.3, JBoss 5.x peut fonctionner avec un JDK 5 ou 6. Une distribution spécifique est fournie pour chaque JDK, mais il est aussi possible de modifier un JBoss installé pour migrer de JDK.

Nouveautés de JBoss 5.0

Répertoires de déploiement

La première nouveauté qui saute aux yeux, lorsqu’on installe JBoss est la présence d’un nouveau répertoire dans les configurations. Ce nouveau répertoire, deployers, sert à déployer les services de déploiement. Un premier effort en ce sens avait déjà été fait avec la création de services spécifiques (fichiers *.deployer ou *-deployer.xml), et l’accentuation de cette séparation va dans le sens d’une meilleure organisation des déploiements.

Dans JBoss 4, il était aussi possible de créer des répertoires de déploiement séparés, technique qu’on utilisait généralement pour séparer les déploiements d’applications des déploiements de services JBoss.

Certainement moins visible, mais tout aussi important, la possibilité de paramétrer des scanner autonomes apporte une souplesse supplémentaire dans la gestion de ces répertoires de déploiement. Ces nouveaux scanners s’appuient sur le système VFS.

Configurations

On retrouve les configurations traditionnelles que sont default, all et minimal. On retrouve la configuration standard des versions certifiées. Celle-ci nous rappelle que JBoss est certifié dans une configuration qui n’est pas celle que nous utilisons habituellement, ce qui peut poser des problèmes de gestion de librairies ou de configuration (log4j, par exemple).

La vraie nouveauté est la configuration web, qui reprend les principaux services nécessaires au déploiement d’applications Web.

Librairies

Un nouveau répertoire lib a été ajouté, pour y mettre les librairies jar communes aux différentes configurations.

On se trouve donc avec trois niveaux de librairies :

  • <boss_root>/lib, auquel il ne faut pas toucher

  • <boss_root>/common/lib, qui contient les librairies communes à toutes les configurations

  • <jboss_config>/lib, qui contient les librairies spécifiques à une configuration

Service Windows

Pour installer JBoss 4.2, la technique la plus classique était d’utiliser les composants JBoss Native, avec son script service.bat. Ce dernier a été intégré à JBoss 5.

Par conséquent, l’installation de JBoss 5 est directement supportée dans la distribution classique.

JMX

Bien que le noyau de JBoss 5 ne soit plus le microkernel JMX, mais un microcontainer AOP, tous les composants déployés sont toujours accessibles via JMX. Le script twiddle et la jmx-console existent toujours, et les utilitaires mc4j et jManage continuent de fonctionner.

La nouveauté, ici, est le lifting de jmx-console. Il est vrai que cette dernière avait un aspect vieillot, voire rebutant, qui a fait fuir plusieurs administrateurs. La console est un peu plus joli, mais son fonctionnement reste strictement identique.

Pour une console plus riche, on se regrettera Embedded JOPR, qui n’est pas compatible avec JBoss 5.0, mais dont la version 1.2 est intégrée à JBoss 5.1.

Nouveautés de JBoss 5.1

Cette version est une évolution mineure de JBoss. Elle ne modifie en rien la structure interne, mais ajoute quelques fonctionnalités.

Console d’administration

JBoss se dote enfin d’une console d’administration présentable ! Avec l’intégration de Embedded JOPR dans la distribution standard, les railleries des opposants à JBoss pourront être mises en veilleuse.

Web Beans

JBoss 5.1 apporte une version préliminaire (qui est aussi la RI) de la JSR-299. Cette spécification, dont le nom initial était Web Beans s’appelle maintenant Java Contexts and Dependency Injection. Elle a pour objectif de faciliter l’injection de composants entre frameworks.